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Mes opinions diverses et variées! :)
21 février 2010

Critique Film n°3 : Sherlock Holmes

2009_sherlock_holmes_010

Sherlock HolmesGallerie Photo - Bande Annonce -Récompenses - Citations - Casting Complet - Bande Originale.


Encore un film que j’ai attendu un certain temps. Sur le papier, tout est là pour me ravir au plus haut point (Guy Ritchie, Robert Downey Jr., Jude Law et Londres à la fin du XIXème. Sérieusement, on dirait un film fait sur mesure pour moi !). Et je dois avouer ne pas avoir été déçue (ce qui me semble être une litote).

Le défi principal du film étant de casser l’image traditionnelle caricaturale du personnage (dont je n’ai pas vu beaucoup d’interprétations mais assez pour avoir saisi l’idée généralement mise en avant : un détective propre sur lui, intellectuel et généralement froid. A noter, pour la forme, que Young Sherlock Holmes fait parti des vedettes de mon enfance.). N’ayant pas moi-même lu l’œuvre de Sir Conan Doyle, mais ayant fait mes petites recherches et questionné des amis plus connaisseurs que moi, j’ai appris que cette image était complètement fausse et dénaturait en fait presque le Holmes de l’auteur. Voilà déjà de quoi tordre le cou à tous les détracteurs qui accusent le titre de n’être qu’un prétexte pour un nouveau blockbuster. Eh non, il s’agit bien d’une vrai adaptation de l’œuvre !

Et c’est ici un Holmes bohème, boxeur, buveur et fumeur qu’on a le plaisir de voir. Très bien interprété par Robert Downey Jr, le personnage reste réfléchi, même quand il se bat (deux scènes particulièrement efficaces sont là pour nous montrer cette rapidité d’esprit, ralentis à l’appui !), vit dans un vrai boxon, est presque dépendant de Watson qu’il essaie de retenir avec lui à Baker Street. En dehors de toutes ces considérations d’adaptations et de fidélité de l’œuvre, je dois avouer être tombée totalement amoureuse de ce personnage, qui représente un peu l’homme idéal selon mes critères (mes critères ne prennent pas en compte une quelconque irréalité de l’homme en question, le fait qu’il soit mort ou qu’il vit à quelques années de décalage avec moi. Ca n’a jamais empêché les gens de s’aimer, que je sache !).

Passons à son fidèle acolyte, le Dr John Watson. Alors là, niveau interprétation, je tire mon chapeau, j’adhère et je lève les deux pouces à Jude Law. Ce Watson n’est pas le balourd stupide et faire-valoir de Holmes qui m’a toujours énervé. C’est un homme raffiné, militaire qui ne répugne pas à la bagarre, et surtout, c’est bien un médecin. Ravie que j’étais de voir Watson devenir un vrai personnage, essentiel à Holmes et non pas idolâtrant son ami.

Pour ce qui est des rôles « secondaires », rien de mauvais à redire. Les deux rôles féminins (chacun faisant pendant de Holmes et Watson), s’en sortent bien. Même si Rachel McAdams, linsaisissable voleuse de Holmes, bénéficie de plus d’apparitions, Kelly Reilly, la douce fiancée de Watson, brille tout autant. Quand au « méchant », Lord Blackwood (même si ce n’est pas lui le grand méchant, mais chttt !), il joue tout aussi bien. Il a un certain charisme et le jeu de Mark Strong, assez mesuré et intérieur, agit comme un excellent contraste avec celui de Robert Downey Jr, pour donner une très bonne cohésion à tous les personnages.

Ca se bat, donc, mais ça réfléchit surtout beaucoup. Bien que (et cela doit être en fait mon seul reproche au film) l’intrigue ne soit pas aussi… tordue que je l’aurait voulu, elle tient la route, le mystère plane et offre des perspectives enthousiasmantes pour la suite. C’est visuellement très beau, la reconstitution du Londres de la fin du XIXème siècle est plus que réussie, les costumes sont… magnifiques (c’est le mot le plus fort qui me vient à l’esprit là, mais j’en suis plus que fan), tout ça bien sur aidé par une belle photographie (Philippe Rousselot est encore une fois sur le coup. Et ça fait toujours plaisir.). Pas grand-chose à redire de la réalisation non plus, on retrouve un certain style Ritchie qui est loin de me déplaire. Le tout sur la musique très inspirée de Hans Zimmer, énergique et très plaisante. (Et The Rocky Road to Dublin par les Dubliners, que demander de plus ?)

Mais la plus grande force du film, la cerise sur le gâteau, ce sont ses dialogues. D’un humour et d’une malice assez délicieux, on retrouve un côté so british, qui, pour ma personne, est tout bonnement  jubilatoire.

Je sens que je pourrais continuer à disserter de la sorte sur ce film pendant des heures. Même s’il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre, ce qu’il n’a pas la prétention d’être par ailleurs, c’est un très bon, un excellent, moment passé. Tous les éléments sont habilement réunis pour faire un film réussi et même original. J’adore, tout simplement.

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Commentaires
E
Un excellent film, très bien réaliser, de l'intrigue, de l'humour... rien à dire
Mes opinions diverses et variées! :)
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