Hier, Alfred est mort. "Rien de grave", ce n'était que mon hamster. Même si c'est certainement très stupide d'être attristée par la mort d'un animal, je le suis quand même. Parce que Alfred, c'était ma petite boule de poils. Et mon fils, d'ailleurs (son père étant Willy Wonka, comme chacun en ce bas monde sait). Il aura vécu presque deux ans et demi, mon petit Alfred chéri.

A part que je suis toute tristounette, la vie est hypra-méga-belle. Déjà, j'ai passé la journée à Lille. J'ai commencé ma grande entreprise d'investissement littéraire étranger (et c'est Emma qui inaugure la série. Parce que j'étais en admiration devant les livres et que Maman-qui-paye a dit "Bon... t'as qu'à commencer par ceux que tu n'as pas encore lu... Ok?"). Je suis donc heureuse de commencer cela, parce que c'est beau, c'est matériel et c'est intéressant. Bientôt, vous serez tous à moi!

Ensuite, j'ai acheté mon Opinel. Aucune raison évidente ne pousse une jeune fille tout à fait respectable de 16 ans à s'acheter un couteau. Sauf que, quand j'ai commencé à aller à Lille souvent, à cause de mes pieds, on passait toujours devant le magasin d'armes, avec mon papa et ma maman. Et là, je les ai fait promettre qu'un jour, ils m'achèteraient un couteau. Chose promise, chose due. In da pocket.

Et puis, le must du must (je me suis aussi acheté 3 MAGNIFIQUES robes à 5€ chacune mais ce n'est pas ça le must), et puis un peu la raison de cette excursion lilloise, portes ouvertes de Faidherbe. Toutes mes espérances plus que comblée, toutes les difficultés semblent avoir disparues, ils n'ont plus qu'à m'accepter. Plein de choses que je pourrai détailler mais elles ne sortent pas là. Il faut un peu de temps pour tout assimiler, j'imagine. Et puis, j'ai 10 Kg de documentation à lire en détail encore. 

Même si je suis un peu démoralisée de ne plus avoir mon Alfred d'amour, je dois bien admettre que j'aime ma vie.

Sherlock Holmes: Gallerie Photo - Bande Annonce -Récompenses - Citations - Casting Complet - Bande Originale.

Encore un film que j’ai attendu un certain temps. Sur le papier, tout est là pour me ravir au plus haut point (Guy Ritchie, Robert Downey Jr., Jude Law et Londres à la fin du XIXème. Sérieusement, on dirait un film fait sur mesure pour moi !). Et je dois avouer ne pas avoir été déçue (ce qui me semble être une litote).

Le défi principal du film étant de casser l’image traditionnelle caricaturale du personnage (dont je n’ai pas vu beaucoup d’interprétations mais assez pour avoir saisi l’idée généralement mise en avant : un détective propre sur lui, intellectuel et généralement froid. A noter, pour la forme, que Young Sherlock Holmes fait parti des vedettes de mon enfance.). N’ayant pas moi-même lu l’œuvre de Sir Conan Doyle, mais ayant fait mes petites recherches et questionné des amis plus connaisseurs que moi, j’ai appris que cette image était complètement fausse et dénaturait en fait presque le Holmes de l’auteur. Voilà déjà de quoi tordre le cou à tous les détracteurs qui accusent le titre de n’être qu’un prétexte pour un nouveau blockbuster. Eh non, il s’agit bien d’une vrai adaptation de l’œuvre !

Et c’est ici un Holmes bohème, boxeur, buveur et fumeur qu’on a le plaisir de voir. Très bien interprété par Robert Downey Jr, le personnage reste réfléchi, même quand il se bat (deux scènes particulièrement efficaces sont là pour nous montrer cette rapidité d’esprit, ralentis à l’appui !), vit dans un vrai boxon, est presque dépendant de Watson qu’il essaie de retenir avec lui à Baker Street. En dehors de toutes ces considérations d’adaptations et de fidélité de l’œuvre, je dois avouer être tombée totalement amoureuse de ce personnage, qui représente un peu l’homme idéal selon mes critères (mes critères ne prennent pas en compte une quelconque irréalité de l’homme en question, le fait qu’il soit mort ou qu’il vit à quelques années de décalage avec moi. Ca n’a jamais empêché les gens de s’aimer, que je sache !).

Passons à son fidèle acolyte, le Dr John Watson. Alors là, niveau interprétation, je tire mon chapeau, j’adhère et je lève les deux pouces à Jude Law. Ce Watson n’est pas le balourd stupide et faire-valoir de Holmes qui m’a toujours énervé. C’est un homme raffiné, militaire qui ne répugne pas à la bagarre, et surtout, c’est bien un médecin. Ravie que j’étais de voir Watson devenir un vrai personnage, essentiel à Holmes et non pas idolâtrant son ami.

Pour ce qui est des rôles « secondaires », rien de mauvais à redire. Les deux rôles féminins (chacun faisant pendant de Holmes et Watson), s’en sortent bien. Même si Rachel McAdams, l’insaisissable voleuse de Holmes, bénéficie de plus d’apparitions, Kelly Reilly, la douce fiancée de Watson, brille tout autant. Quand au « méchant », Lord Blackwood (même si ce n’est pas lui le grand méchant, mais chttt !), il joue tout aussi bien. Il a un certain charisme et le jeu de Mark Strong, assez mesuré et intérieur, agit comme un excellent contraste avec celui de Robert Downey Jr, pour donner une très bonne cohésion à tous les personnages.

Ca se bat, donc, mais ça réfléchit surtout beaucoup. Bien que (et cela doit être en fait mon seul reproche au film) l’intrigue ne soit pas aussi… tordue que je l’aurait voulu, elle tient la route, le mystère plane et offre des perspectives enthousiasmantes pour la suite. C’est visuellement très beau, la reconstitution du Londres de la fin du XIXème siècle est plus que réussie, les costumes sont… magnifiques (c’est le mot le plus fort qui me vient à l’esprit là, mais j’en suis plus que fan), tout ça bien sur aidé par une belle photographie (Philippe Rousselot est encore une fois sur le coup. Et ça fait toujours plaisir.). Pas grand-chose à redire de la réalisation non plus, on retrouve un certain style Ritchie qui est loin de me déplaire. Le tout sur la musique très inspirée de Hans Zimmer, énergique et très plaisante. (Et The Rocky Road to Dublin par les Dubliners, que demander de plus ?)

Mais la plus grande force du film, la cerise sur le gâteau, ce sont ses dialogues. D’un humour et d’une malice assez délicieux, on retrouve un côté so british, qui, pour ma personne, est tout bonnement  jubilatoire.

Je sens que je pourrais continuer à disserter de la sorte sur ce film pendant des heures. Même s’il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre, ce qu’il n’a pas la prétention d’être par ailleurs, c’est un très bon, un excellent, moment passé. Tous les éléments sont habilement réunis pour faire un film réussi et même original. J’adore, tout simplement.

Avatar: Gallerie Photo - Bande Annonce -Récompenses - Citations - Casting Complet - Bande Originale. 

Film que j’attendais depuis environ deux ans et dont j’ai suivit avidement la moindre nouvelle. Vu en 3D et VOSTF (et avec Ga, aussi).

En gros, ça en met plein les yeux. L’univers crée par Cameron, la planète Pandora, n’en finit jamais de nous émerveiller et de nous surprendre : que ce soit par son peuple, beau aussi bien physiquement que spirituellement, par sa faune colorée et diverse ou par sa flore surprenante.

En effet, c’est très beau. Plusieurs fois pendant le film j’ai commencé à avoir mal aux yeux de ne pas vouloir les fermer. Je ne peux pas comparer la qualité de l’utilisation de la 3D, il s’agit du premier film que je vois avec ce procédé. Mais je peux dire qu’elle est très bien utilisée, on l’oublie très vite au profit d’une immersion totale dans Pandora. De plus, on ne distingue pas les images de synthèse de la prise de vue réelle. Il y a un vrai réalisme, tout cet univers en devient tangible.

L’histoire est assez simple mais pas simpliste. On sait dès le début que le héro va tomber amoureux de la jolie Na’Vi, qu’il va se retourner contre son camp. Mais l’évolution des personnages est très importante, jusqu'au bout, on se demande comment il va s'en sortir, ce héro, et l’histoire d’amour n’est pas… bête.

Le seul reproche que je vois, qui n’est tout de même pas moindre, c’est le côté manichéen des personnages : les militaires sont bêtes et méchants (mention spéciale au colonel Quaritch, très lourd et assez mal interprété), les scientifiques sont gentils et écoutent les indigènes. Un peu trop GentilsVSMéchants pour moi, mais je pardonne, le reste rattrape amplement. D’ailleurs, les plus beaux personnages sont les trois femmes du film : le docteur Grace Augustine, un des seules humaines qui rattrape le lot, très bien interprété par Sigourney Weaver (mon personnage préféré du film après la jolie madame bleue, à vrai dire), Neytiri, la Na’Vi, tellement forte, un très beau personnage (rendu très proche de nous par son interprète Zoë Saldana), et la marine, Trudy, qui se retournera contre son cam, jouée par Michelle Rodriguez.

Le casting joue globalement très bien. Sam Worthington, qui joue Jake Sully, le héro du film, joue bien (mieux que mes craintes, à vrai dire), je suis déjà revenue sur les rôles féminins. Le seul bémol que j’ai est encore ce colonel Quaritch, que j’ai trouvé joué très peu finement. Le personnage en lui-même est certes très lourd et bas de plafond, mais il ne méritait une telle interprétation.

Globalement, j’ai trouvé ça GENIAL. Un univers magnifique et parfaitement montré, des personnages attachants, une histoire qui se tient… Si le scénario suit, je veux des suites !

The Curious Case Of Benjamin Button : Gallerie Photo - Bande Annonce - Récompenses - Citations - Casting Complet - Bande Originale.

Ne sachant pas quel film aurait l’immense, l’extrême honneur d’inaugurer ce blog, j’ai choisi la dernière acquisition de ma DVDthèque. Voici donc, The Curious Case of Benjamin Button ou L’Etrange Histoire de Benjamin Button.

Je l’ai vu au cinéma, une paire de mois après sa sortie nationale et je l’ai acheté en DVD le jour de sa sortie.

Pour la petite histoire, la madame de la Presse n’en avait reçu qu’un, heureusement que je me suis dépêchée !

Etant une grande fan de David Fincher (je veux dire, Fight Club quoi ! FIGHT CLUB ! Et Se7en, qui est plus que génial aussi. Les deux avec Brad Pitt d’ailleurs), et des histoires d’amour impossibles qui si possible « finissent mal », il fallait absolument que je vois ce film.

 Je dois avouer que je ne vois rien à redire à ce film.

 Brad Pitt prouve qu’il est bien plus qu’un sex symbol et Cate Blanchett joue très justement, avec grâce et classe. Mention spéciale pour l’actrice qui joue Queenie, la femme qui a élevée Benjamin. Elle a une réelle présence, et elle en impose ! D'ailleurs, les personnages secondaires sont tous plus intéressant les uns que les autres et ajoutent réellement quelque chose au film. Comme le final le montre.

 Ensuite, et rien que pour ça, je suis fan du film, c’est très beau, visuellement. L’effet spécial/maquillage du rajeunissement de Benjamin Button et plus que réussi, les décors et costumes s’accordent parfaitement et sont très beaux, limite poétiques.

 J’ai trouvé la mise en scène très belle aussi, certains plans sont magnifiques (par exemple, ceux du naufrage.). Et la musique... waouw. Elle est parfaite pour le film. Elle s'accord si bien aux décors, à l'histoire...

 L’histoire, inutile de revenir dessus, me comble aussi. On retrouve dans l’histoire et sa narration des similitudes avec Big Fish et nottament Forrest Gump (comparaison que j’ai faite spontanément et simultanément avec mon frère et que j’ai retrouvée assez souvent sur Internet.). La narration est intéressante et renforce l’idée que, comme il est dit dans le film, on se dirige tous dans la même direction, on passe juste par des chemins différents. L’histoire en elle-même est d’abord celle d’un homme qui rajeunit, puis son histoire personnelle est petit à petit éclipsée par son histoire d’amour avec Daisy (Cate Blanchett). Tout est équilibré et je n’ai pas trouvé de longueurs.

 La durée, enfin. Certains ont trouvé le film long, trop long, tellement long qu’ennuyeux. Car il est long, ça, oui. Mais franchement, je ne l’ai pas trouvé ennuyeux. Les bons films sont encore meilleurs longs.

 En tout cas, un très gros coup de cœur de ce début d’année, un film beau et bien fait.

Bonjour bonjour!

Je m'appelle Mathilde, j'ai bientôt 16 ans, toutes mes dents, etc etc, mais cela ne passionne pas grand monde. Si c'était le cas, si quelqu'un mourrait d'impatience de connaître moult détails sur ma personne, ce quelqu'un pourrait consulter cette ô combien utile invention qu'est mon profil.
Donc, si vous lisez ces lignes soporifiques, vous attendez que je vous parle de films. Logiquement. Je vous direz bien "sinn tu pe cliké sur la croi rouj en o a droate" (au passage, la croix, elle est blanche...) mais je ne le ferai point. Car, comble du génie, ce blog ne parlera, comme son nom l'indique, pas que de films.
Inutile je penses de parler ici de mes goût cinématographiques, un aperçu du blog le fera mieux que moi. Mais alors, qu'y a t'il dans ma vie à côté de mes DVDs? Rien. Ma vie est vide. No, joking. Mais encore une fois, mon profil est là pour ça.

Bon, tout cette présentation m'a parue bien inutile. Sa mission étant de souhaiter la bienvenue au visiteur (le mettre en confiance, le flatter, vous voyez le genre?), je penses qu'elle n'est pas accomplie. Mais, me connaissant, j'aurai pas réussi... :)
(Comment terrifier encore plus mes eventuels visiteurs... J'ai la solution! C'est à dire, une magnifique photo de moi. La photo est réellement magnifique est moi je ne le suis réellement pas. Great, isn't it? D'ailleurs, visitez tous la gallerie deviantArt de Nat', elle roxx du poney!)

(C'est pousser le vice, je sais... non pas que je ne sache pas compter, mais c'est fait exprès por décourager les quelques visiteurs hasardeux! :D )

Encore une fois, je m'excuse de la qualité des mes critiques. J'essaye d'apprendre à dire autre chose que "j'ai aimé", mais c'est plus difficile qu'il n'y paraît. Mais ça viendra!